L'or était en hausse mardi matin en Asie après que la Russie ait reconnu deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine et ordonné l'envoi de troupes dans ces régions.
Les contrats à terme sur l'or ont atteint un pic à 1918$ pour l’instant.
Le dollar, qui évolue normalement à l'inverse de l'or, a légèrement augmenté mardi matin.

Les investisseurs se tournent vers les valeurs refuges alors que les tensions entre la Russie et l'Ukraine s'intensifient.

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, ordonnant à l'armée russe de déployer des troupes dans la région.
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En conséquence, le commerce et l'investissement entre des particuliers américains et les deux régions séparatistes ont été interdits par décret signé par le président américain Joe Biden, a déclaré la Maison Blanche.

L'accélération de la crise a fait grimper le pétrole à son plus haut niveau depuis sept ans, tandis que les valeurs refuges se sont redressées et que les marchés boursiers américains ont plongé.

L’Or va plonger à 1600$ d’ici la fin de l’année selon UBSCependant, certains experts estiment que la hausse de l’Or ne va pas tenir. C’est notamment le cas de Joni Teves, de la banque d'investissement UBS, prévoit que la vigueur récente des prix de l'or sera "de courte durée", dans le cadre d’une interview sur CNBC lundi soir (avant que le président russe Vladimir Poutine n'ordonne l'entrée de forces dans deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine).

Pour l'avenir, Teves a déclaré que le marché de l'or devrait recommencer à se concentrer sur les facteurs macroéconomiques tels que les taux réels, la politique de la Réserve fédérale américaine ainsi que les perspectives de croissance, ce qui devrait ramener le prix de l’Or à 1 600 dollars l'once d'ici la fin de 2022 selon elle. Cela correspondrait à une chute de 16.5% par rapport au pic de la nuit dernière.

"Un environnement où les taux réels augmentent et où la Fed resserre sa politique constitue effectivement une toile de fond négative pour l'or", a-t-elle déclaré. "Nous pensons que la force de l’or devrait finalement (...) être de courte durée".

Alors que la fin du trimestre en cours approche, on s'attend largement à ce que la Fed relève les taux d'intérêt lors de sa réunion de mars afin de refroidir les pressions inflationnistes, et Teves a déclaré que cela devrait exercer une pression sur l'or.

Les attentes d'une hausse des taux d'intérêt ont tendance à faire grimper les rendements d'actifs tels que les bons du Trésor américain, ce qui peut réduire l'attrait d'un actif sans rendement comme l'or.

A ce propos, on rappellera que Michelle Bowman, membre de la Fed, a déclaré lundi qu'elle examinerait les données économiques au cours des trois prochaines semaines afin de déterminer s'il est nécessaire de relever le taux d'intérêt d'un demi-point de pourcentage lors de la prochaine réunion de la banque centrale en mars. Le marché anticipe pour l’instant une hausse de taux de 0.25%.

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​Après une chute de plus de 2% en clôture hier, le CAC40 affiche de nouveau un recul prononcé ce mardi, perdant 2% à 6650 points au moment de la rédaction de cet article.
Le CAC 40 et les autres bourses européennes restent très inquiets de la situation en Ukraine, après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné l'envoi de troupes dans l'est de l'Ukraine après avoir reconnu deux régions séparatistes comme des républiques indépendantes, amenant la région au bord de la guerre.

Les marchés boursiers mondiaux sont sur la sellette depuis une semaine en raison de l'aggravation des tensions à la frontière ukrainienne. La décision de Poutine de reconnaître l'indépendance de deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, puis de déployer des troupes dans le cadre de ce que Moscou appelle une opération de maintien de la paix, a incité les investisseurs à fuir le risque, provoquant une baisse généralisée des cours.

Le président américain Joe Biden a suivi la décision de la Russie en signant un décret interdisant le commerce avec les régions ukrainiennes dites de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Louhansk.

En outre, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion d'urgence lundi en fin de journée à New York, et l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a déclaré que les États-Unis dévoileraient de nouvelles sanctions contre la Russie mardi.

Les ambassadeurs de l'Union européenne se réunissent mardi pour discuter d'un plan de sanctions en réponse à la décision de M. Poutine, mais la mise au point d'un ensemble de mesures pourrait prendre plusieurs jours.

En dehors de l'Ukraine, les investisseurs se concentreront également sur la publication de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne plus tard dans la journée de mardi. Des signes positifs de reprise économique pourraient encourager la Banque centrale européenne à mettre fin plus rapidement que prévu aux mesures de relance post-pandémique, même si l'incertitude suscitée par la situation en Ukraine pourrait freiner la banque centrale.

D’un point de vue technique, on peut constater sur le graphique journalier du CAC que l’indice a cassé sous un important support vers 6750 points. Un autre signal baissier réside dans le fait que l’indice a cassé sous le creux du 30 novembre à 6655 points. Désormais, peu de supports graphiques pourront être repérés avant la zone de 6400 points.
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A la hausse, seul un retour du CAC 40 au-dessus du seuil psychologique majeur de 7000 points commencerait à améliorer le profil de l’indice en données journalières.

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L'OPEP+ se réunira mercredi prochain, le 2 février, pour évaluer le marché et fixer la politique de production pour le mois de mars. Le statut quo actuel prévoit que le groupe augmente sa production totale de 400 000 barils par jour pour ce mois, comme il le fait depuis l'été 2021.
Mais le groupe doit tenir compte de quelques nouvelles questions qui ont un impact sur le marché. Voici une ventilation des trois questions les plus critiques que l'OPEP+ devra prendre en compte :
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1. Le prix du pétrole est élevé en ce moment.

Mercredi, le Brent a atteint la barre des 90 dollars le baril pour la première fois en sept ans. Le prix du WTI était également en hausse à près de 88 dollars le baril mercredi à la mi-journée.
Bien sûr, les pays de l'OPEP+ apprécient les prix élevés, et rien n'indique encore que ces niveaux contribueront à faire trébucher l'économie mondiale.

Cependant, certains acteurs de l'OPEP+, comme l'Arabie saoudite, ont historiquement essayé d'éloigner l'OPEP des situations dans lesquelles les prix élevés du pétrole provoquent une contraction économique et entravent les ventes.

Le groupe se demandera probablement si les fondamentaux ou la spéculation sont à blâmer pour la reprise actuelle du marché. Si le groupe pense que c'est la spéculation plutôt que l'offre et la demande qui fait grimper les prix (ce qui est probable), il maintiendra probablement sa politique actuelle plutôt que de bouleverser les choses.

2. Conflit entre la Russie et l'Ukraine

La question Russie-Ukraine occupe une place importante dans l'esprit des traders. Les traders semblent croire qu'une éventuelle invasion russe de l'Ukraine entraînerait une dislocation du marché pétrolier et une rupture de l'approvisionnement.

C'est en grande partie la raison pour laquelle nous observons des prix aussi élevés. Toutefois, il reste à déterminer la probabilité d'une invasion et à savoir si elle perturberait vraiment le marché à ce point. Il y a de bonnes raisons de penser que même dans le scénario d'une invasion et des sanctions qui en résulteraient contre l'industrie énergétique ou les banques russes, les acheteurs de pétrole chinois interviendraient pour acheter du pétrole russe.

Il y a également des raisons de croire que l'Allemagne continuerait à acheter de l'énergie russe, puisqu'elle a déjà demandé à être exemptée de toute sanction future éventuelle. Les flux d'approvisionnement peuvent sembler différents, mais il est peu probable que l'OPEP+ voie une raison, à ce stade, de procéder à des changements de politique en raison de l'évolution de la situation en Europe.

3. Production de l'OPEP+ en retard
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Les membres de l'OPEP+ n'ont pas réellement produit à hauteur du quota actuel de 40,894 millions de bpj. Cela soulève la question de savoir si l'organisation doit continuer à augmenter les quotas ou au moins attendre que les membres rattrapent leur production.

Il semble que l'OPEP+ continuera à augmenter ses quotas de production, mais que seuls les membres capables de faire ces ajouts le feront effectivement. En réalité, le marché ne verra pas l'OPEP+ augmenter sa production de 400 000 bpj en mars. Cependant, le retrait des augmentations mensuelles des quotas aurait une force haussière indésirable sur le prix du pétrole.

La réunion de l'OPEP+ se déroulera par vidéoconférence le 2 février et les membres devraient parvenir à un consensus ce jour-là. Par ailleurs, Saudi Aramco devrait publier ses prix de vente officiels (OSP) pour mars après la réunion de l'OPEP+. Il est probable qu'Aramco augmentera ses prix en Asie, et que de nombreux autres producteurs du Moyen-Orient suivront les traces d'Aramco en matière de prix.

​Le secteur du luxe tire le CAC 40 vers le haut ce vendredi, les 3 titres du secteur entrant dans la composition de l’indice s’affichant en tête du palmarès haussier.

LVMH a en effet publié hier soir des résultats jugés très satisfaisants et des prévisions enthousiasmantes, ce qui dope l’optimisme des investisseurs pour tout le secteur.

Rappelons que LVMH a déclaré jeudi prévoir une augmentation de la demande pour ses produits de mode, de sacs à main et de bijoux jusqu'en 2022, après une forte accélération de la croissance des ventes au quatrième trimestre, à 20,04 milliards d'euros (22,34 milliards de dollars).

L’action LVMH s’affiche ainsi en hausse de près de 4% au moment de la rédaction de cet article, après avoir gagné plus de 5% à l’ouverture.

Kering SA affiche quant à elle un gain de +2.14%, tandis que Hermès International gagne 2%.

Notons qu’il s’agit par ailleurs actuellement les 3 seules actions du CAC 40 qui affichent des gains ce vendredi.

Renforçant les rumeurs qui circulent depuis quelques jours, Barron’s a déclaré hier que selon une source "familière avec le plan de la Maison Blanche", le président Joe Biden prévoit de publier un « executive order » (un décret présidentiel) à propos des cryptomonnaies.

Il serait plus précisément question de charger certaines entités gouvernementales d'étudier les cryptos, les stablecoins et les jetons non fongibles (NFT) dans le but de mettre au point une réglementation viable.

"Ceci est conçu pour examiner de manière holistique les actifs numériques et développer un ensemble de politiques qui donnent de la cohérence à ce que le gouvernement essaie de faire dans cet espace", selon l’article de Barron’s.

La publication révèle également que le décret en vue relèvera de la Sécurité Nationale, en raison du fait que les cryptos-monnaies sont un outil transfrontalier de transfert d'argent.

Ce lien avec la sécurité nationale US laisse craindre que les réglementations à venir puissent être célèbres.
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A ce propos, on notera que Eric Balchunas, analyste principal des ETF chez Bloomberg, a réagi à la nouvelle sur Twitter, estimant que le fait que l'administration Biden considère la crypto comme une menace pour la sécurité nationale pourrait expliquer les rejets constants des ETF sur le bitcoin (BTC) au comptant.

Dans un rapport publié en début de semaine, le gestionnaire Invesco dresse un tableau sombre pour le Bitcoin, estimant que la tendance baissière actuelle de la cryptomonnaie pourrait la ramener sur le seuil de 30.000$.
Pour appuyer sa thèse, Invesco souligne les similitudes entre les campagnes de marketing actuelles sur les crypto-monnaies et les activités des agents de change à l'approche de la Grande Dépression.

"Le marketing de masse du Bitcoin nous rappelle l'activité des agents de change à l'approche du krach de 1929", peut-on lire dans le rapport.
"Nous pensons qu'il n'est pas trop exagéré d'imaginer que le bitcoin tombe sous les 30 000 dollars cette année".

Il est cependant important de préciser qu’Invesco n’anticipe une probabilité de seulement 30% que cela se réalise, et que ce scénario fait partie d’une série de prévisions que le gestionnaire a nommées "improbables mais possibles".

D’un point de vue technique Invesco a jugé que si le bitcoin n'est pas en mesure de maintenir le niveau de soutien de 40 000 dollars, les prix pourraient chuter à 34 000 ou 37 000 dollars au cours des neuf prochains mois dans un premier temps.

Soulignons que le Bitcoin se trouve actuellement très proche de ce seuil clé de 40.000$, juste sous les 42.000$ au moment de la rédaction de cet article.

Invesco a également souligné le caractère imprévisible du Bitcoin rappelant que :
"L'année dernière, nous avons parlé d'une chute du bitcoin sous les 10 000 dollars, mais au lieu de cela, il a atteint un pic d'environ 68 000 dollars".
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Dans l’attente, le profil graphique du Bitcoin reste nettement baissier sur le graphique journalier, comme en témoigne une ligne de tendance baissière visible depuis le record de novembre 2021, ainsi que le passage de la moyenne mobile 50 jours sous la moyenne mobile 200 jours (death cross) la semaine dernière.

Après un pic au-dessus de 1.1480 vendredi dernier, la paire EUR/USD a fortement corrigé, rejoignant un creux à 1.1315 mardi soir, et semble avoir du mal à rebondir plus significativement.
Avec du recul, on constate par ailleurs que la paire EUR/USD se trouve dans une tendance fortement baissière depuis le pic vers 1.2270 à la fin du mois de mai 2021.
Dans un rapport publié hier, les analystes de Crédit Agricole CIB se sont penchés sur cette faiblesse de l’Euro, estimant que la tendance baissière de fond pourrait être terminée, du moins pour l’instant.
La banque est tout d’abord revenue sur les raisons de la faiblesse actuelle de l’Euro face au Dollar :
"L'euro s'est imposé comme l'une des principales devises les moins performantes depuis le début de la semaine. L'escalade des tensions géopolitiques avec la Russie s'est conjuguée à un retour de l'aversion au risque, en raison de la flambée des rendements des obligations américaines et de la hausse des prix de l'énergie, pour faire baisser l'EUR/USD. En arrière-plan, il y a encore plus de risques avant l'élection présidentielle italienne de la semaine prochaine", note le CACIB.
Dans un second temps, les analystes de CACIB se sont cependant montré optimistes pour la suite, malgré un contexte en apparence fortement défavorable à la monnaie européenne :
"Même si les choses commencent à ressembler à une nouvelle tempête parfaite pour l'euro, nous pensons que la tempête finira par passer. En particulier, nous pensons que l'amélioration des conditions de croissance mondiale au cours des prochains trimestres devrait stimuler à la fois le sentiment de risque et les perspectives de la zone euro, car les risques actuels de stagflation s'atténuent. En retour, cela pourrait contribuer à réduire le désavantage de l'euro en termes de taux tout en attirant de nouvelles entrées sur les marchés d'actions de la zone euro", a en effet expliqué CACIB, sans fournir de prévisions précises en ce qui concerne le cours EUR/USD.
D’un point de vue technique, on peut cependant noter que le graphique journalier de l’Euro Dollar suggère qu’un retour au-dessus de 1.15 au minimum est nécessaire pour commencer à remettre en question la tendance baissière.

L'arrivée du Covid-19 a changé nos modes de vies et introduit de nouveaux besoins. Aujourd'hui, la propagation rapide et inquiétante du virus Omicron a tendance a confirmer cela. 
Cette semaine, Goldman Sachs (NYSE: GS) a révélé 3 actions qui devraient progresser de 90% ou plus au cours des 10-12 prochains mois, impact des changements de nos besoins (besoins médicaux, technologique - télétravail...)

Voici les 3 actions à surveiller les prochaines semaines

DYNAVAX TECHNOLOGIES CORPORATION
La société Californienne de bio-technologie, devrait être impactée à la hausse suite au flux de revenus potentiels provenant de l'adjuvant de vaccin Covid-19 de la société - un ingrédient utilisé dans les vaccins pour créer une protection encore plus forte contre ce virus.
A long terme, la banque reste optimiste sur le vaccin  Heplisav-B contre le virus.
Le centre Américain de Controle et de prévention des maladies a récemment recommandé l'utilisation de ce vaccin. Nous attendons cependant que la FDA approuve cliniquement son utilisation.

NERDY INC
Cette plateforme d'apprentissage en ligne offre des cours gratuits et payants aux USA via sa plateforme en ligne (cours de cuisine, d'informatique, ...)
Depuis le Covid et les quarantaines, cas contact etc.... de plus en plus de ménages travaillent à distance et se forment à distance. C'est donc un marché évalué à 69 Milliards de dollars d'ici 2025.
Le Covid aurait donc accéléré le passage de l'apprentissage présentiel à l'apprentissage en ligne.
Goldman Sach prévoit une croissance de 45% du chiffre d'affaire de la société NERDY INC au cours de l'année 2022.

BEIGEN LTD
Cette société chinoise de Biotechnologie serait au début de son projet de construire une franchise mondiale de traitement du cancer. La grande équipe d'oncologie au monde aurait aussi joint cette entreprise. Des milliers d'essais clinique sont testés mondialement chaque mois.
D'après la Goldman Sach l'entreprise aurait une position de trésorerie solide, chose qui sera utile au cas du ralentissement du programme de financement dans le secteur des bio-tecnologies.
Le titre est attendu à une juste valeur de 216.50$ en moyenne.
Le cours de l'action est à son plus bas depuis les 12 derniers mois.
Un rebond iminent est attendu.

Auteur: Apprendre-a-trader.com